Fichtre !
On a bien fait de venir se protéger derrière la digue du Puerto de
las Nieves.
Lundi et
mardi, la houle faisait plus de 3 mètres de haut et les vagues
venaient s'écraser contre le mur en béton.
Même dans le
port, les vagues faisaient presque 1 mètre. Alors, on a préféré
ne pas quitter le bateau et veiller à la bonne tenue de notre ancre
sous les assauts de la mer.
Du coup, il
n'y aura pas de photo des flots déchaînés...
Allez, on en
mets une quand même, prise du bateau, mais on ne se rend pas
vraiment compte de l'état de la mer.
Jeudi, la mer
s'était calmée. Nous sommes donc allés chercher nos fichiers météo
devant la bibliothèque municipale et avons fait le plein de
provisions, puis nous sommes retournés à playa Guigui.
Le lendemain,
nous avons assisté, stupéfaits, à l'enlèvement des déchets par
hélicoptère. Quand on sait le prix d'une heure de vol d'hélico, on
se dit que, même ici, on balance l'argent par les fenêtres ;
parce qu'avec un zodiac, on pouvait ramener ces déchets au port le
plus proche qui est à moins d'une demi-heure de la plage.
La fin de la
journée fut plus amusante car nous avons eu la visite de Simon qui
est venu à la nage. Mais, Simon trouve toujours que l'eau est
froide, alors nous lui avons prêté la combinaison de plongée de
Corentin. Les contorsions de la séance d'enfilage furent hilarantes.
Mais, il a
fini par y arriver et a pu rejoindre la plage bien au chaud.
Il en a
d'ailleurs profité pour pêcher au bord des rouleaux et a réussi à
attraper un poisson qu'il a eu beaucoup de réticence à tuer !
Nous, pendant
ce temps, on profitait d'un superbe coucher de soleil.
Le lendemain,
il fait beau et sec, donc opération ''peinture''.
Et le soir,
Alex, un habitant du vallon de playa Guigui nous offre un poulpe de 3
kilos que nous dégustons avec Simon.
Quelques
jours plus tard, nous partons pour découvrir le sud de Gran Canaria.
Toute la côte
est couverte par des hôtels dont l'architecture est dans le plus pur
style ''abominable et triste'' …
La pointe sud
de l'île est coiffée d'une cimenterie hideuse qui a stoppée la
progression du développement de la bétonnisation.
La nature
sauvage et aride reprend ses droits et nous découvrons alors une
petite plage sauvage que David nous avait indiqué et où nous le
retrouvons.
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