Notre cascade en annexe n'ayant pas
entamé notre enthousiasme, nous sommes partis pour La Gomera.
Pour cette petite traversée de 20
miles (40 km) , nous avions embarqué 2 passagers supplémentaires :
Cliff et Cyril.
Ils ne connaissaient pas la navigation
à la voile.
Et bien, maintenant, ils connaissent et
ils se souviendront de cette expérience. La mer était, comme
d'habitude, avec une forte houle croisée. Cliff est resté une
grande partie du temps nauséeux mais parvenait quand même à
discuter. Par contre, Cyril a fait le voyage, couché, le nez dans un
seau, à essayer de vomir !
Pendant ce temps, Brice et Flore,
régulièrement douchés à l'eau de mer, attendaient patiemment que
cette traversée mouvementée se termine.
Enfin, au bout de 7 heures, la mer
s'était calmée et nous avons pu mettre tous nos équipements à
sécher.
Puis, nous avons admiré les côtes
sauvages de l'île avant de jeter l'ancre dans la Bahia de
Chinguarime.
Nos passagers ont alors rejoint la
terre ferme avec le plus grand plaisir et nous ont donné rendez-vous
3 jours plus tard pour la traversée retour.
Le lendemain, on continue à faire
sécher les affaires, mais surtout baignade et balade sur la plage de
galets de lave au pied des falaises, avant d'aller juste au sud de
Chinguarime, à Puerto de Santiago manger une glace.
Le jour suivant, nous sommes allés au
port de San Sebastian de La Gomera, capitale de l'île.
Nous y avons vu la petite église où
Christophe Colomb et son équipage assistèrent à une dernière
messe avant de partir découvrir les Amériques.
Nous avons acheter un nouvel ordinateur
pour remplacer le défunt. Mais le clavier est prévu pour les
espagnols ! Je vous prierais donc, chers lecteurs assidus, de nous
pardonner quelques fautes de frappe...
On a loué une voiture pour partir à
la découverte de l'île. A chaque virage, on ressent le côté rude
et sauvage de ces paysages volcaniques. Au Nord, dans la matinée, le
ciel est nuageux et l'atmosphère humide, mais cela permet de
cultiver le sol en terrasse.
La Gomera a une spécialité : le
miel de palme. Il s'agit de la sève du palmier des Canaries que l'on
récolte à la cime de l'arbre et que l'on fait chauffer pour lui
donner la consistance d'un miel liquide.
Certaines vallées ne vivent que de
cette culture.
En continuant vers le Sud, beaucoup
plus sec et chaud, Valle Gran Rey est une oasis de verdure et de
fraîcheur que Brice a particulièrement aimé.
Après avoir dégusté un délicieux
assortiment de tapas, au bar Columba (excellente adresse) dans le
village d'Alajero, nous avons fini notre tour de l'île au milieu des
aloe vera qui sont en partie cultivés pour faire du gel aux vertus
bienfaisantes.
Le dernier panorama, avant de rejoindre
San Sebastian nous a permis de voir El Teide, sur l'île voisine de
Tenerife. C'est le plus haut sommet des Canaries et aussi d'Espagne,
à 3718 m.
La Gomera est encore sauvage et peu
peuplée, la vie s'y déroule paisiblement. On a tous adoré !
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