Après le départ des enfants et le
coup de blues passé, la vie a repris son cours habituel.
Petits bricolage et améliorations sur
le bateau, apéros avec Yves et Cécile ou d'autres rencontres de
ponton, achats divers chez les shipchandlers, …
Et aussi et surtout, refaire les stocks
de conserves à l'Hyperdino.
J'allais oublier ! Pour nous qui
aimons tant bien manger, il nous fallait impérativement trouver une
nouvelle bouteille de gaz.
Et bien, que ceux qui s'imaginent que
c'est aussi facile qu'en France se détrompent. Ici, c'est le
parcours du combattant !
D'abord, personne ne reprend ou
n'échange les bouteilles de 13 kg françaises. Donc, on est obligé
de racheter une bouteille Disa, et un détendeur, car ce n'est pas le
même système !
Alors certes, à la station-service du
port, on peut trouver du gaz, mais ce ne sont des bouteilles que de 6
kg, et à 46 € l'ensemble ( bouteille + détendeur + recharge ), ça
coûte quand même vraiment très cher !
A force de discuter à droite à
gauche, on a fini par trouver un gentil canarien qui nous a indiqué
une station-service où trouver notre bonheur.
Le seul inconvénient, c'est qu'elle se
trouve à une demi-heure de marche du bateau, et une bouteille de gaz
de 13 kg, c'est lourd ! Et encore plus en plein soleil …
Mais Delphine a eu l'idée d'utiliser
la mountain board de Corentin.
Du coup, la bouteille ne pesait plus
rien et le retour fut très facile.
Nous étions si détendus qu'en passant
devant une haie d'hibiscus, nous nous sommes fait beaux comme les
hommes-fleurs des îles Mentawai en Indonésie.
Notre petite expédition nous a donc
permis d'acheter 13 kg de gaz pour le prix de 6 kg au port !
Tout ce que nous avions à faire à
Gran Canaria est fait, alors nous profitons d'une fenêtre météo
pour traverser en direction de Fuerteventura.
12 heures de navigation tranquille (ça
fait du bien!) avant de passer le phare de la pointe de la presqu'île
de Jandia et de jeter l'ancre devant le village d'El Puerto de la
Luz.
Le lendemain, on ne traîne pas car la
météo reste bonne un jour avant de se dégrader.
On peut contempler les montagnes du
centre de la presqu'île, Morro Jable et son phare posé sur la plage
puis les dunes de sable sur l'isthme qui relie Jandia à la partie
principale de Fuerteventura.
La fin du trajet est rendue extrêmement
pénible par une petite houle très, très courte qui nous secoue
sans interruption.
Et c'est donc, avec soulagement que
nous mouillons devant Tarajalejo ( ça se prononce tararaléro !
Allez-y, essayez, et maintenant, essayez sans lire ! … Pas si
facile, hein ?)
Nous y restons 3 jours, le temps de
prendre les fichiers météo et de faire une petite balade dans les
collines désertiques et pierreuses des alentours. Tout est minéral,
il n'y a pas de végétation !
Euh ! Enfin si ! il y a quand
même un tout petit peu de végétation, mais tellement peu qu'il est
bien difficile de se cacher derrière …
Néanmoins, des colonies d'écureuils
arrivent à survivre ici !
Certains habitants arrivent même à
élever des moutons et des chèvres dans des enclos rudimentaires
dont la réalisation originale plaira bien à Maurice …
Samedi, les conditions météo sont
excellentes ; nous levons l'ancre pour rejoindre Puerto del
Rosario, capitale de Fuerteventura.
Il n'y a pas de marina, mais un
mouillage bien protégé à proximité du club nautique de la ville.
Nous nous ancrons à 100 m de la rampe
de mise à l'eau du club et à 150 m du centre-ville !
La qualité de la wifi est lamentable ;
alors nous en profitons pour réaliser nos moustiquaires en vue de
notre séjour en Casamance, au Sénégal.
Au moment de l'apéro, c'est vrai que
ce n'est pas si facile …
Mais le lendemain, après un bon petit
déj', ça va tout de suite mieux !
Bonjour les amis !
RépondreSupprimerDes rebondissements à la Jules Verne ! J adooooore votre voyage et votre oeil neuf mais lucide. Dans la lignée des poètes au semelle de vent, vous nous prenez par la main pour partager avec nous vos émerveillements. Loin des récits journalistiques et blasés dont nous abreuvent les chaînes de télévision, vous parvenez toujours à éveiller notre curiosité. ...
Merci "humains fleurs".
Par ailleurs n'ayant pas péché de thons (autres que ceux en talons aiguilles sur les quais de Toulon, surnommés aussi "cagoles ") . Je me suis contentée de préparer des betteraves rouges aux pommes la recette mise sur votre blog.
C'est un délice et nous le dégustons en pensant à nos chers waranistes. ...
Même très loin....on vous aime encore.
Marie