Pour changer un peu de nos travaux de
couture, nous sommes allés découvrir Puerto del Rosario à pied. La
ville n'est la capitale de l'île que depuis 1860 ; avant ce
n'était qu'un hameau de pêcheurs.
Ce qui implique qu'il n'y a absolument
aucun monument historique à voir !
Pour combler cette lacune touristique,
la municipalité a fait ériger autour du cœur de la ville de
nombreuses sculptures plus ou moins réussies …
L'église Nostra Senora del Rosario qui
a donné son nom à la ville est plutôt mignonne.
Bon ! Puerto del Rosario, c'est un
mouillage gratuit à 2 coups de rames de toutes les commodités, mais
nous avons besoin de partir à la découverte de l'île.
Nous louons donc une Kia pour 38 € la
journée et direction le Nord.
Arrêt aux dunes de sable de Corralejo.
Corralejo, station balnéaire, aucun
intérêt !
Ensuite, on traverse des paysages
désertiques et pierreux pour atteindre El Cotillo qui est un joli
petit port assez original...
Puis re-désert et cailloux pour
atteindre Los Molinos, une superbe crique avec de l'eau turquoise et
pleins de touristes !
Ensuite, direction La Oliva, au centre
de l'île.
On s'arrête dans un centre de
production d'Aloé Vera. Notre charmante hôtesse, Camilla, nous
donne tout un tas d'informations sur la production, la transformation
et l'utilisation de la plante.
Nous échangeons aussi sur
l'alimentation naturelle pour rester en bonne santé.
Nous apprenons aussi qu'elle a vécu
pendant 3 ans sur un bateau avec ses parents, qu'elle est arrivée
ici un peu par hasard et que la vie super tranquille de Fuerteventura
lui plaît beaucoup.
Mais, pour en revenir à l'aloé vera,
la conservation des produits devant être faite au frigo et que nous
n'en avons pas, elle nous donne 2 feuilles et dit à Delphine comment
les utiliser.
Ravis de cette belle rencontre, nous
continuons vers Betancuria, capitale historique de l'île.
Le musée archéologique parlant des
premiers habitants de l'île est fermé pour cause de travaux !
Pas de bol !
On décide de se balader dans la ville,
mais il n'y a pas grand chose à voir, sinon une jolie église …
mais, à 1,50 € l'entrée, on préfère rester dehors ; on est
pas des vaches à lait !
Et puis, il est 13 H, l'heure de
manger, alors on rentre dans un petit resto avec terrasse ombragée,
et on demande le prix d'un plat alléchant proposé à l'entrée. Le
patron soupire et nous répond dédaigneusement de regarder le prix
sur une carte qui traîne sur une table inoccupée.
Et bien, la carte, on ne l'a même pas
regardée et on est partis de ce patelin merdique !
Et, on a bien fait : à quelques
kilomètres de là, à Pajara, un petit resto qui ne payait pas de
mine, proposait le menu du jour à 5 € !
2 plats + café ou dessert …
En plus, c'était bon et copieux !
Le ventre plein, nous avons repris la
route vers le Sud et, après avoir traversé des immensités désolées
de pierres et de cailloux, nous sommes arrivés à Gran Tarajal, où
Yves et Cécile pensent venir avec leur voilier pendant quelque
temps.
Et bien ! On espère qu'ils ont un
stock d'anti-dépresseurs bien fourni, parce que c'est la marina la
plus déprimante qu'on connaisse aux Canaries !
Loin de la ville, dans un cadre
morbide, sans aucune vie nulle part !
Nous nous empressons donc de remonter
vers Puerto del Rosario en passant par Tefia où se trouve la
reproduction d'un hameau paysan de jadis. Mais nous arrivons trop
tard : c'est fermé ! Nous ne verrons donc qu'un moulin, l'extérieur
des bâtiments et les enclos des animaux. On a fait un petit coucou à
un bébé dromadaire et à quelques chèvres au pelage original...
La fin de la journée et la luminosité
changeante nous offre de beaux paysages aux couleurs profondes et
dorées.
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