Après des heures d'attente en transit
dans les aéroports et les gares de bus, nous sommes enfin de retour
à Jacaré.
Nous commençons à préparer le bateau
afin de rejoindre la Guyane Française, enfin nous essayons !
Car ce n'est pas facile : nous
faisons de nouvelles rencontres avec lesquelles nous passons de longs
moments à discuter et en profitons pour aller voir un concert de
musique baroque dans une superbe église à Joao Pessoa.
Et puis, il y a les anciennes
connaissances avec qui nous buvons aussi des apéros qui s'éternisent
et qui nous laissent parfois des maux de tête au petit matin !
Pas facile de travailler dans ces
conditions ….
Et tout ça, c'est sans compter sur nos
amis brésiliens qui nous invitent souvent à boire une bière avec
eux ou à venir participer à un anniversaire brésilien.
On finit quand même par terminer les
préparatifs et embarquons des cocos verts et le régime de bananes offert par notre ami
Henrique que nous espérons retrouver à une escale quelque part …
Et le lendemain matin, à la marée
descendante, on quitte la marina pour rejoindre l'île de Lençois,
au milieu de la côte Nord du Brésil.
La navigation va durer 6 jours pendant
lesquels nous pêcherons un espadon voilier de 25 kgs environ que
nous transformerons en darnes, en rillettes, en poisson cru mariné
et finalement en conserves. Zéro perte, zéro gaspillage …
On en profitera pour transformer les
dernières bananes de notre régime en bananes sèches.
Malheureusement, après 3 jours de
séchage optimum, un orage soudain et violent nous a pris de vitesse
et, avant que nous ayons pu les mettre à l'abri, nos bananes se sont
retrouvées à baigner un jus d'eau de pluie sucré !
Le lendemain, le ciel est tellement
couvert que nos bananes n'arrivent pas à sécher et commencent à
fermenter.
Du coup, ce sont les poissons qui se
sont régalé...
Cela ne nous empêche pas de nous
concocter de délicieux repas dignes d'un restaurant.
Mais la voile, c'est tellement sympa
qu'il y a toujours des problèmes à régler ou des choses à
entretenir : la commande moteur tribord qui déconne, les
grilles d'aération couvertes de poussière brésilienne, l'inverseur
du moteur bâbord qui refuse de faire son travail, et j'en passe …
Heureusement, notre régulateur
d'allures réalisé d'après les plans de James Wharram fonctionne à
merveille et permet des nuits reposantes.
Avec une moyenne de 6 nœuds, nous
arrivons bientôt à l'île de Lençois. Dans l'estuaire, nous nous
échouons sur un banc de sable et sommes obligés de passer la nuit,
un peu penchés !
Le lendemain, nous flottons à nouveau
et allons jeter l'ancre devant un superbe petit village de pêcheurs,
niché au pied d'une immense dune de sable blanc et super fin.
L'endroit est magique et magnifique,
pas une voiture, un village hors du temps …
La dune change de forme tous les jours
et, l'escalader est un un plaisir sans cesse renouvelé.
Mais le soleil est très chaud et il faut penser à se cacher de ses rayons...
Surtout qu'en haut de la dune, la vue est tellement belle qu'on y resterait des heures...
Et après avoir eu bien chaud, on peut aller se
baigner et se rafraîchir dans les petits lacs d'eau douce qui nous
attendent au pied de la dune.
Les maisons sont en bois ou en feuilles
de cocotiers tressées, la vie est paisible, pas de violence, pas de
stress, de l'eau et du poisson à volonté.
Le paradis sur terre !
Et, on a même vu un bateau de pêcheurs
qui avait la même voile que nous !
Mais nous avons notre co-équipier que
nous devons emmener à Kourou pour la semaine prochaine.
Et cette contrainte nous pèse
énormément car nous serions restés beaucoup plus longtemps dans ce
havre de paix et de bonheur.
Au revoir Brésil, au revoir délicieuse
petite Paloma …
oulala !!!!! toute ces belles photos et ces belles aventure me mettes l'eau a la bouche !!!!
RépondreSupprimerSuper content de voir que la pêche a était bonne pour ce coup si !!! pas comme lors de la transat !!!
plein d’endroits super magnifique qui donne envie d’être visiter !!!
continuer gros bisous !!!!