Partis le mercredi 08 Mars à 16 h 45
de Las Palmas, nous suivons la côte en direction du sud.
Sur le coup de minuit, le vent forcit
pour atteindre au moins 20 nœuds et change de direction fréquemment.
La houle s'est un peu creusée. Pour nos passagers non-amarinés, la
nuit est difficile et pas très rassurante.
Patricia se lève avec le mal de mer et
le garde toute la journée malgré l'aplatissement de la houle.
Nous avons parcouru 115 miles nautiques
( 213 kms ) pendant les 24 premières heures. Pas mal !
Pourvu que ça dure ...
Vendredi 10, grâce à Corentin, nous
avons vu des baleines souffler.
Samedi 11, Patricia a toujours le mal
de mer et, du coup, elle se permet d'avoir un comportement très
déplaisant.
Dimanche 12 , nous décidons de
débarquer Patricia et Sieger dès notre arrivée au Cap-Vert. Il
n'est pas du tout envisageable de traverser l'Atlantique avec
quelqu'un qui a le mal de mer en permanence et qui se permet de ne
plus avoir de respect pour le reste de l'équipage.
Mardi 14 , la mer est plutôt calme et
nous en profitons pour installer le régulateur d'allure. Nous ne
l'avions pas mis à Las Palmas et depuis, nous allions trop vite ou
la mer était trop grosse pour le mettre en place !
Nous apprécions vraiment cet équipier
supplémentaire …
On aurait dû l'utiliser plus tôt
mais, au début, il n'est vraiment pas évident de le régler
correctement alors, pour éviter de trop se torturer le cerveau, on
préfèrait barrer.
Jeudi 16 , nous arrivons à Palmeira
sur Ilha do Sal à 11 h 15.
Nous avons parcouru 860 miles en 7
jours 18 heures 30 minutes. Je vous laisse calculer la moyenne...
Un petit tour à la Policia
Maritima et … nous devrons attendre le lendemain pour faire un
petit tour au service Immigration dans le bureau d'en-face, car il
n'est ouvert que de 8 h 30 à 11 h 30 !
Ici, le mot d'ordre est « no stress ».
Nous faisons la connaissance de
Christophe, un jeune français, parti autour du monde en voilier et
qui après avoir visité le Brésil et les Antilles, est revenu
s'installer au Cap-Vert pour ouvrir un restaurant.
Après avoir débarqué Patricia et
Sieger, nous reprenons la mer pour rejoindre Praia, la capitale, sur
l'île de Santiago.
Ce n'est pas vraiment ce que nous avons ressenti, mais nous sommes restés sur nos gardes.
Du coup, nous récupérons Heidi,
faisons le plein de provisions sans nous attarder.
Nous avons quand même le temps d'écouter un sympathique cap-verdien.
Puis nous partons pour Ilha Brava où nous comptons terminer notre avitaillement en fruits et légumes frais.
Nous avons quand même le temps d'écouter un sympathique cap-verdien.
Puis nous partons pour Ilha Brava où nous comptons terminer notre avitaillement en fruits et légumes frais.
Il nous faut 24 heures de navigation
pour rejoindre cette île.
Peu avant d'arriver, la partie immergée
du régulateur d'allure a cassé ; probablement à cause du vent
trop fort et d'un mauvais réglage des voiles... Cela faisait
longtemps que nous n'avions pas eu de travaux à faire, et cela
commençait à nous manquer !
Arrivés au village de Furna, petit
port de pêche, nous sommes accueillis chaleureusement par Alberte,
un cap verdien qui parle français et qui nous aide à nous amarrer.
Bien ancrés à l'avant et l'arrière,
nous allons à terre pour faire les formalités.
On profite également d'une machine à
laver pour faire toutes nos lessives.
Le lendemain, nous allons visiter la
ville de Sintra Nova. On se retrouve trente ans en arrière, la vie
simple, pas de pollution, pas de violence.... mais nous avons quand
même un tout petit peu d'Internet (un gros bateau de chez Orange,
immatriculé à Marseille comme nous, installait des câbles dans
l'océan).
Nous avons beaucoup de mal à faire nos
dernières courses pour la grande traversée, pour le Brésil. Les
fruits et légumes ne sont vraiment pas en grosses quantités sur les
étals mais nous finissons par y arriver à peu près et nous
écoulons nos derniers escudos, la monnaie du cap-vert car en France
on ne peut plus les échanger.
Nous avons mangé de très bons
poissons qu' Alberte nous a pêché.
Sur cette île, ils vivent grâce aux
poissons qu'ils ont en abondance et c'est pour cela que beaucoup ne
travaillent pas, ils n'ont pas beaucoup de besoins et sont très
heureux.
Après avoir réparé notre régulateur,
nous reprenons notre route pour le Brésil, nous reviendrons
certainement visiter le Cap Vert (en mode avion) car pour le coup,
Corentin n'a que quelques semaines de congés et on ne peut pas s'attarder plus longtemps.
Une nouvelle aventure s'annonce :
la Transatlantique
Pendant laquelle, on espère pêcher de
bons gros poissons bien frais !!!
Coucou, cela fait plaisir d'avoir de vos nouvelles même si c'est au compte goutte et avec un certain délai de retard! ;). En tout cas éclatez vous bien! Bises de toute la famille.
RépondreSupprimerJe confirme !
RépondreSupprimerOui les amis, nous suivons vos aventures avec grand intérêt ! Toujours les mêmes détails instructifs ou drôles. Toujours cette narration alerte qui donne envie de continuer la lecture d'une part (ce qui n'est déjà pas si mal...) et surtout qui file l'envie de suivre vos traces maritimes et de larguer les amarres. Vous savoir déjà de l'autre côté de l'atlantique m'impressionne un peu
Ils l'ont fait ! ILS L'ONT FAIT ! Bravo les amis ! L'aventure ne commence pas ,n'est ce pas ? Elle continue sous d'autres cieux. Merci et merci encore de nous la faire partager. Port St Louis doit vous sembler bien loin et tout petit. ..
Tâchez de ne pas oublier ces potes qui bricolaient leur rafiot et qui sont encore....au port....Pour info nous terminons notre petit chalet à Ste Anne et, tout va bien. Skyfall nous a amené jusqu'à Naples l'été dernier et puis nous sommes rentrés à la maison. Pour l'instant. Pour l'instant seulement. ...
Portez vous bien et soyez prudents sur tous ces chemins detournés qui sont , en principe je le devine, ceux que vous empruntez !
Affectueusement,
Marie