jeudi 30 juin 2016

D'îles en îles...

En résumé, depuis l'île de Culatra


     Anuanua flottille
     D'îles en îles
     Avec sérénité,


pour l'île de porto santo à 500 Miles en 8 jours


pour Madère à 30 Miles en 5h30


pour les îles Désertas à 17 Miles en 3h30


pour les îles Selvagens à 145 Miles en 27h00


et pour terminer nous continuons notre voyage en direction de l'archipel des Canaries qui lui se compose de 7 îles à 133 Miles pour ?.


Depuis notre départ de Madère le 21 juin, nous dépendons des éléments de la terre. Nous devons être autonome car nous n'avons plus de possibilités de ravitaillement.

Sur l'île Désertas, il y a des gardiens certes mais eux aussi ont besoin de leurs réserves car il n'y a rien à manger, ni à boire et pareil sur l'île Selvagens.


Nous sommes restés sur l'île Selvagens pendant 4 jours car le temps ne nous permettait pas de naviguer : plus de 30 nœuds de vent !
Du coup, on a profité des 7 personnes sur l'île, les gardiens et des jeunes qui font des expériences pour leurs études.
Nous avons partagé des apéritifs dînatoires avec des échanges de cuisines. Nous avons goûté le vin avec de la bière, du citron et du sucre ainsi que des chapeaux chinois(mollusque très dur). En contre partie, ils ont goûté le saucisson de Maurice qui régale tous le monde.

Puis nous avons fait un peu de plongée.




Nous quittons notre mouillage isolé et mémorable au milieu de l'océan, le lundi 27 juin.






Les îles Selvagens

Mercredi 22 Juin, 15 h 00, nous hissons les voiles direction les îles Selvagens.
Nous quittons la civilisation pour 4,5,6 ou 7 jours


Entre 24 et 36 heures de voile en fonction du vent !




Et au milieu de la nuit, un passager clandestin...qui s'est envolé au petit matin !


Son départ a coïncidé avec une détérioration de l'état de la mer...
La fin de la navigation en fut très pénible.
Mais peu avant d'arriver, nous pûmes assister à un ballet de dauphins, spectacle toujours aussi subjugant...
Et juste avant d'entrer dans la réserve marine des îles, nous avons eu la chance de pêcher une daurade coryphène d'environ 4 kgs.


Nous avons contourner le Sud de l'île au moteur car les abords sont mal cartographiés et il y a de nombreux hauts-fonds...
Alors, c'est avec soulagement que nous avons jeté l'ancre dans l'anse de Cagarras.


Les fonds sont constitués de dalles rocheuses entre lequelles l'ancre est sensée se coincer ! Il a fallu aller vérifier dans de l'eau à 22°C;c'est toujours un peu frais...



Après avoir remis notre autorisation aux gardiens, il nous ont fait faire le tour de l'île à la découverte des pétrels. Ces oiseaux nichent dans les creux des rochers. Le mâle et la femelle se relaient pour couver quand l'un va pêcher en mer pour se nourrir. Chaque année, chaque couple qui reste fidèle toute sa vie, ne couve qu'un seul œuf. Quand le jeune pétrel est capable de se nourrir seul, ses parents partent dans l'hémispère Sud et, lui, reste autour de l'île pour finir de grandir et pouvoir partir, lui aussi, dans l'hémisphère Sud. Il y restera 7 ans avant de revenir sur l'île pour se reproduire à son tour.






L'île par elle-même est d'origine volcanique ! Je suppose que ça vous étonne...
Mais alors que les Desertas, où nous étions il y a 2 jours, forment une épine rocheuse, les selvagens forment un plateau aride bordé de falaises abruptes sur lequel l'homme s'implanta quelques temps, mais ne put rester, probablement à cause de la rareté (ou de la raréfaction) des pluies. D'après les gardiens, il y a maintenant 2 ans qu'il n'y a pas plu !
Sur le plateau, la flore se re-développe depuis l'éradication des lapins et des rats, il y a 12 ans.









Nous sommes allés jusqu'au phare, à 167 m d'altitude, et avons pu admirer Anuanua qui nous attendait dans sa crique sauvage.



De retour à la maison des gardes, ils nous ont offert l'apéritif avec des graines de lupins à l'ail, des olives et une boisson désaltérante de leur composition : du vin rouge avec de la bière, du sucre et du citron.
Ça se laisse boire avec plaisir ! Merci à vous Fernando, Jacques et Jorge.
La visite d'un petit gecko conclut joyeusement cette agréable journée.



La météo n'est pas très bonne et nous sommes coincés, à l'abri dans la crique, jusqu'à lundi 27 Juin.


Les îles Desertas

Mardi 21 Juin, nous quittons Madère et son aéroport sur pilotis pour les îles Desertas.





Petite navigation tranquille de 18 miles (35 kms) et nous arrivons devant la maison des gardiens.
Un seul mouillage possible et l'autorisation indispensable si l'on veut mettre pied à terre.
Ces îles sont le refuge de phoques qui ont fui Madère où ils étaient chassés pour leur viande, leur cuir et leur graisse. En 1988, date de la création de la réserve marine du Parc Naturel de Madère, ils n'étaient plus que 6 à 8. Aujourd'hui, la population est remontée à 45 phoques. Mais, hélas, nous n'aurons pas l'occasion d'en voir un.
Les îles abritent 235 espèces endémiques (végétales ou animales)
Sinon, les falaises déchiquetées qui entourent le centre d'accueil des visiteurs sont de toute beauté et leurs origines volcaniques sautent aux yeux.



Chatoiement des couleurs
Flamboyantes à mes yeux
Sont les roches de la montagne




Mais, ici, pas de source, pas d'eau douce, pas de pluie...
La végétation est clairsemée et cet arbuste surprend !


Nous avons eu des nouvelles du papa de Delphine : il a été opéré et a beaucoup moins mal.

Demain, nous partirons pour les îles Selvagens.

mardi 21 juin 2016

Madère

Une histoire se termine sur l'île de Porto Santo où nous avons passé 20 jours formidables. Nous y avons fait de belles rencontres et partagé de belles choses.


Maintenant, c'est une nouvelle vie qui démarre car on s'éloigne de plus en plus de notre pied à terre et cela fait déjà 9 mois qu'on navigue.
Nous enrichissons nos connaissances tous les jours.

Richesse de la terre
Vagabonds des mers
Eblouissantes rencontres


Cette petite île de 12 km par 7 a vraiment son charme, par contre c'est sec et il manque de végétation, mais il fait bon y vivre, on ne sent aucune violence, les gens sont paisibles. Chacun fait sa vie dans la tranquilité.
On est en sécurité au Portugal.

Beauté des nuages
Dans ce bleu azur
Chantent les oiseaux


Pour notre départ de Porto Santo ce mercredi 15 juin, tous les voisins ont mis leur réveil pour nous saluer et accompagner notre départ en musique.
Difficile de ne pas avoir la petite larme dans le coin de l'oeil.

Amitié éphémère
Tu me touches le cœur
Mes larmes se fondent dans l'océan


Nous sommes partis, au revoir les amis........
Nous avons embarqué une petite famille, Yann et Pauline et les enfants Noanne et Titouan.



D'ailleurs, ils ont un blog www.auxcinephilesdeleau.com

Nous avons pêché des mouettes !
Qu'il a fallut libérer, et ce ne fut pas une petite affaire...


Yann était tout content de barrer un wharram.


Et nous apercevons Madère.
Nous avons fait une moyenne de 6 nœuds et 5 h après, nous arrivons au mouillage dans la baie de Baia de Abra, à la pointe Est de l'île.
Par contre les conditions de navigation n'étaient pas terribles car il y avait une forte houle de côté et tout le monde était un peu barbotté.


Le mouillage est très venteux, et du coup pas agréable.
Le lendemain, nous nous décalons de 3 miles vers l'Ouest pour aller mouiller dans la baie de Machico, d'où Yann et sa famille pourront rejoindre plus rapidement l'aéroport.