mercredi 31 août 2016

De Gran Canaria à Fuerteventura

Après le départ des enfants et le coup de blues passé, la vie a repris son cours habituel.
Petits bricolage et améliorations sur le bateau, apéros avec Yves et Cécile ou d'autres rencontres de ponton, achats divers chez les shipchandlers, …
Et aussi et surtout, refaire les stocks de conserves à l'Hyperdino.
J'allais oublier ! Pour nous qui aimons tant bien manger, il nous fallait impérativement trouver une nouvelle bouteille de gaz.
Et bien, que ceux qui s'imaginent que c'est aussi facile qu'en France se détrompent. Ici, c'est le parcours du combattant !
D'abord, personne ne reprend ou n'échange les bouteilles de 13 kg françaises. Donc, on est obligé de racheter une bouteille Disa, et un détendeur, car ce n'est pas le même système !
Alors certes, à la station-service du port, on peut trouver du gaz, mais ce ne sont des bouteilles que de 6 kg, et à 46 € l'ensemble ( bouteille + détendeur + recharge ), ça coûte quand même vraiment très cher !
A force de discuter à droite à gauche, on a fini par trouver un gentil canarien qui nous a indiqué une station-service où trouver notre bonheur.
Le seul inconvénient, c'est qu'elle se trouve à une demi-heure de marche du bateau, et une bouteille de gaz de 13 kg, c'est lourd ! Et encore plus en plein soleil …
Mais Delphine a eu l'idée d'utiliser la mountain board de Corentin.
Du coup, la bouteille ne pesait plus rien et le retour fut très facile.


Nous étions si détendus qu'en passant devant une haie d'hibiscus, nous nous sommes fait beaux comme les hommes-fleurs des îles Mentawai en Indonésie.




Notre petite expédition nous a donc permis d'acheter 13 kg de gaz pour le prix de 6 kg au port !

Tout ce que nous avions à faire à Gran Canaria est fait, alors nous profitons d'une fenêtre météo pour traverser en direction de Fuerteventura.
12 heures de navigation tranquille (ça fait du bien!) avant de passer le phare de la pointe de la presqu'île de Jandia et de jeter l'ancre devant le village d'El Puerto de la Luz.




Le lendemain, on ne traîne pas car la météo reste bonne un jour avant de se dégrader.
On peut contempler les montagnes du centre de la presqu'île, Morro Jable et son phare posé sur la plage puis les dunes de sable sur l'isthme qui relie Jandia à la partie principale de Fuerteventura.
La fin du trajet est rendue extrêmement pénible par une petite houle très, très courte qui nous secoue sans interruption.
Et c'est donc, avec soulagement que nous mouillons devant Tarajalejo ( ça se prononce tararaléro ! Allez-y, essayez, et maintenant, essayez sans lire ! … Pas si facile, hein ?)






Nous y restons 3 jours, le temps de prendre les fichiers météo et de faire une petite balade dans les collines désertiques et pierreuses des alentours. Tout est minéral, il n'y a pas de végétation !







Euh ! Enfin si ! il y a quand même un tout petit peu de végétation, mais tellement peu qu'il est bien difficile de se cacher derrière …



Néanmoins, des colonies d'écureuils arrivent à survivre ici !


Certains habitants arrivent même à élever des moutons et des chèvres dans des enclos rudimentaires dont la réalisation originale plaira bien à Maurice …


Samedi, les conditions météo sont excellentes ; nous levons l'ancre pour rejoindre Puerto del Rosario, capitale de Fuerteventura.


Il n'y a pas de marina, mais un mouillage bien protégé à proximité du club nautique de la ville.
Nous nous ancrons à 100 m de la rampe de mise à l'eau du club et à 150 m du centre-ville !
La qualité de la wifi est lamentable ; alors nous en profitons pour réaliser nos moustiquaires en vue de notre séjour en Casamance, au Sénégal.
Au moment de l'apéro, c'est vrai que ce n'est pas si facile …


Mais le lendemain, après un bon petit déj', ça va tout de suite mieux !


Et une de faite !


dimanche 28 août 2016

Gran Canaria avec les enfants

Le temps continuant sa marche inexorable, nous devons penser à rejoindre Las Palmas à Gran Canaria.
Et bien, figurez vous que pour la dernière traversée des enfants aux Canaries, la mer fut particulièrement calme !
Comme quoi, tout arrive …
Flore et Brice ont pu barrer tranquillement et même, mettre les doigts de pied en éventail !





Et, cerise sur le gâteau, à quelques miles de l'arrivée, le fil d'une ligne de traîne se déroule à toute vitesse. Eric saute sur la canne et tente de remonter la prise, mais le moulinet patine et Brice est obligé de l'aider.
Merde ! C'est un bébé requin !
L'hameçon est planté dans un aileron et plusieurs plaies strient son coté gauche. Comme il ne semble pas vouloir se laisser libérer, nous sommes obligés de le tuer.
Nous lui ferons honneur lors de 4 repas.




A Las Palmas, nous faisons une petite visite au musée des Sciences. En fait, ce n'est pas vraiment un musée, mais plutôt une aire de jeux technologiques.









Le lendemain, comme à notre habitude, nous louons une voiture pour partir découvrir l'île. Flore aura du mal à en profiter, car depuis la veille au soir, elle a mal au ventre et vomit de temps en temps.


Nous découvrons la Caldera de Bandama, l'un des plus grands cratères éteints de l'île, 200 m de profondeur et 1 km de diamètre.


Puis nous allons à Cuatro Puertas, un complexe troglodyte fabriqué par l'homme à l'époque pré-hispanique, c'est-à-dire avant l'an 1402.







Ensuite, direction le centre de l'île.
C'est une succession de profondes vallées aux parois abruptes et déchiquetées au fond desquelles se nichent de petits villages.



Après avoir dégusté quelques tapas dans un restaurant, installé dans une grotte, nous avons fini de visiter le nord de l'île qui est assez vert mais un peu trop peuplé.




En attendant le 12 Août, jour du retour en France pour les enfants, nous avons fait un tour aux Halles pour essayer de trouver de beaux fruits et de beaux légumes, qui se conservent plus d'un jour ! On a réussi : ils se conservent 2 jours... mais pas un de plus !



Jeudi soir, avec Yves et Cécile, des amis, nous sommes allés faire un tour au quartier de Vegueta, centre historique de Las Palmas, où l'on a écouté un peu de musique canarienne.





Le matin du vendredi 12 Août, un vieux gréement de la marine italienne quittait le port de Las Palmas.



Et l'après-midi, Brice et Flore prenaient l'avion direction La France, avec plein de souvenirs dans la tête et de choses à raconter...