Playa Guigui

Après une nuit de sommeil réparateur, la plage nous apparaît dans toute sa beauté et sa solitude. David et Simon voulaient un endroit reculé du monde moderne ; et bien ils l'ont trouvé !

Les seuls moyens d'accès à la plage sont une marche de 2 h 30 sur un sentier escarpé dans les montagnes environnantes ou en bateau quand les rouleaux qui déferlent ne sont pas trop gros !

D'ailleurs, David s'est mis en tenue d'Adam pour les affronter et débarquer tout le barda qu'ils ont emmené !

Même avec la grosse annexe, il faudra plusieurs aller-retours.

Pendant qu'ils installent leur campement, nous profitons de la sérénité de l'endroit pour nous ressourcer et profiter de la douceur du soleil.

Deux jours plus tard, nous décidons d'aller voir comment ils sont installés, manger avec eux et dormir sur la terre ferme ; ce qui ne nous est plus arrivé depuis de nombreux mois...

Nous laissons donc Anuanua, seul, au mouillage.

Eric en profite pour ramener la ''fabuleuse'' canne à pêche de David, qui n'est autre qu'une branche de palmier effeuillée.

Nous visitons ensuite le coin ''réserves''

le coin ''salle à manger''

et le coin ''vaisselle'' alimenté par une source qui coule toute l'année !

Nous profitons d'ailleurs de cette eau gratuite et pure pour refaire nos pleins !

Et un premier jerrycan !

Et des jerricans, on en a beaucoup ! alors, on ne vous a pas mis une photo pour chaque : on ne voulait surtout pas vous lasser ...

Pendant ce temps, David se prépare pour aller pêcher le repas du soir. Il est déjà 19 h ; il était temps d'y penser...

David et Simon partent avec notre petite annexe pour essayer de rejoindre un coin poissonneux, mais il semblerait que les poissons soient effrayés par l'embarcation et la partie de pêche se finira à pied, à la limite des rouleaux.

Delphine en profite pour aller se baigner.

Et profite des derniers rayons du soleil pour se sècher.

Puis elle s'installe pour méditer en regardant nos deux pêcheurs...

Mais cela valut la peine d'attendre, 11 poissons sont au menu de ce soir, accompagnés de quinoa que Simon fait cuire sans tarder.

Au petit matin, après une nuit rendue inconfortable à cause de la dureté du sable, nous quittons notre tente et allons nous dégourdir les jambes le long de la plage.

Trois jours plus tard, la météo annonce une mer avec une énorme houle. Nous ne pouvons rester devant playa Guigui et partons nous mettre à l'abri en lieu sûr à Puerto de Las Nieves, à 3 h plus au nord.

De Gran Canaria à playa Guigui

Nous sommes à Las Palmas pour une semaine, le temps de faire les derniers achats de matériel technique, de revoir Paolo, Sandra et leur délicieuse fille Nila que nous avons rencontrer à Porto Santo et de peaufiner la préparation du bateau avant de partir pour Tenerife chercher les 10 personnes que nous devons convoyer à playa Gui-gui, sur la côte ouest de Gran-Canaria.

Nous en profiterons pour nettoyer les winchs, encrassées par la poussière de Fuerteventura et Lanzarote.

Démontage

Re-montage

Et le tour est joué!

Nous passons deux bonnes soirées à écouter nos amis et d'autres Canariens baba-cools jouer de la musique.

Nous avons aussi récupéré 90 sardines que nous avons patiemment vidé et préparé en filets. Et au final, nous avons trois bocaux de conserve de plus !

Dimanche 09 Octobre, nous quittons Las Palmas. Une nuit au mouillage à Antequera, une autre à Punta Montana Roja et nous jetons l'ancre à La Caleta.

David, l'organisateur du transfert de l'équipe, vient nous rendre visite et nous annonce que finalement, il n'y aura plus que 3 personnes à transporter. Cela nous satisfait pleinement, parce que si le bateau est spacieux, 10 personnes plus nous 2, ça allait faire beaucoup !

Et le lendemain quand nous embarquons tout le barda de nos 3 passagers, nous sommes encore plus contents qu'ils ne soient pas 10 !

Nous avons fait 5 aller-retours entre la plage et le bateau avec notre petite annexe chargée comme une bourrique.

Avec 3 heures de retard, nous avons enfin appareillé !

Nos 3 passagers sont David, Simon et Daniela.

Une forte houle de l'arrière a rapidement raison des estomacs de Simon et surtout de Daniela.

Mais, David, en pleine forme, a pu prendre la barre pendant un bon moment.

Et juste avant la fin de la journée, la nature dans sa grande bonté nous a offert un barracuda pour le repas du soir !

Arrivés au mouillage de Punta Montana Roja, Simon et Daniela ont sauté dans l'annexe pour rejoindre au plus vite la terre ferme et y passer la nuit.

David a cuisiné le barracuda et a fait de délicieuses frites ! 

Au petit matin, David fait un aller-retour en annexe pour aller chercher leurs affaires et les laisse rentrer au bateau à la nage...

Et nous partons pour la traversée vers playa Guigui. Pas de vent, mer plate : nos deux passagers sont moins indisposés.

Nous aurons la chance de croiser 3 tortues. Sur la photo, c'en est bien une, même si cela n'y ressemble pas vraiment...

Mais en début d'après-midi, la houle augmente et la fin du voyage sera moins plaisante.

Simon prendra quand même la barre pour oublier son mal de mer, bien moins important qu'hier.

A quelques encablures de la côte, la nature, toujours aussi généreuse, nous offre un thon pour le repas.

Ce soir, Simon restera sur le bateau pour profiter du repas et restera même pour y coucher.

Il apprivoise son mal de mer ...

A 19 heures, nous sommes devant playa Guigui, le nouveau campement de nos passagers pour les futurs 5 mois.

Retour à Gran Canaria

Après notre visite de l'île, nous avons traîné au mouillage à marina Rubicon car, samedi, nous étions invités par Patrick et Cathy, des amis de Pierre, un belge que nous avions rencontré au chantier naval lorsque nous avons refait l'antifouling en 3 jours, si vous vous souvenez !

Bref, le samedi en question, nous avons du abréger une conversation sur Skype avec les parents de Delphine pour nous rendre à l'invitation.

Nous avons passé une excellente soirée à parler de bateaux et de moyens naturels de rester en bonne santé.

Le lendemain, Patrick est venu visité Anuanua. Il l'a trouvé magnifique ! … euh ! C'est normal, c'est nous qui l'avons tout refait ! Et c'est le plus beau des bateaux !

Quand nous reviendrons à Lanzarote, nous passerons vous voir, Patrick et Cathy.

Quant à la suite du voyage, nous avons enfin décidé.

Nous allons retourner à Las Palmas de Gran Canaria pour y voir Paolo et Sandra, des amis que nous avons rencontré à Porto-Santo et qui sont, en ce moment à Las Palmas, avant de partir pour le Cap Vert.

Mercredi 28 Septembre, nous levons l'ancre direction Gran Tarajal sur Fuerteventura. Première super navigation : pas de houle, pas de vent donc il faisait bien chaud et on a pu barrer tout nus !

Le soir, nous passons une très bonne soirée sur ''La Curieuse'', le bateau d'Yves et Cécile.

Jeudi 29, on rejoint Puertito de la Luz, à l'extrémité sud-ouest de Fuerteventura.

Vendredi 30 Septembre 2016,

cela fait un an que nous sommes partis de Port-Saint-Louis-du-Rhône. La Nature nous fera cadeau d'une mer calme (avec quand même la houle de travers) et d'un vent modéré nous poussant à 4,5 nœuds de moyenne pour rejoindre Las Palmas.
Delphine a pu barrer de façon vraiment très détendue, pour une fois...

Du coup, on a enfin pu essayer notre régulateur d'allure. Pour ceux qui ne savent pas, le régulateur d'allure est un appareil qui barre le bateau à votre place en utilisant la force du vent et de la mer.

Comme ça, on être tranquille pour faire des photos ou danser sur le pont...

Pour cet anniversaire, nous pensons à Jean-yves, Fafa, Philippe et Marie qui avaient dédicacés l'aérien de notre régulateur et nous avaient accompagnés jusqu'au bout du quai, le jour de notre grand départ !