samedi 24 septembre 2016

Visite de Lanzarote - jour 2

Le soleil se lève, nous aussi et c'est reparti, direction le Parc Naturel de Timanfaya.
Ce volcan entra en éruption le 1er Septembre 1730 et cracha de la lave pendant 6 ans, détruisant plusieurs villages.
Maintenant, il est éteint mais la lave n'est toujours pas loin. Il suffit de creuser un trou pas très profond dans le sol et :
on peut faire cuire des patates et du poulet
on peut enflammer de la paille sans allumette
on peut aussi faire des geysers...









C'était à voir mais à 9 € par personne, et vu le nombre hallucinant de cars de touristes qui viennent chaque jour, ils nous prennent vraiment pour des vaches à lait. Surtout que la visite est faite en 30 minutes maxi !
On voulait faire un petit tour en dromadaire dans les dunes, mais 12 € par personne pour une demi-heure, ce n'est pas possible pour notre porte-monnaie...
Alors, on repart pour visiter la Fondation Cesar Manrique.
On traverse encore et toujours des paysages lunaires et on y arrive...



Cet artiste, né en 1919 à Arrecife, utilise différents langages créatifs – peinture, sculpture, urbanisme, art public,... - et l'ensemble de sa production artistique se caractérise par une volonté manifeste d'intégration au milieu naturel.
C'est grâce à lui qu'à Lanzarote, il n'y a pas de panneau publicitaire, pas de gratte-ciel, que l'urbanisation de l'île est limitée et que l'architecture traditionnelle des maisons doit être respectée (murs blanchis à la chaux, portes et volets verts, …)
Il fit construire cette maison dans des champs de lave près de la capitale.
Elle est incroyable : le premier niveau est au dessus du sol et offre de grandes vitres pour admirer la nature à l'extérieur.




Le sous-sol est formé de bulles creusées dans la roche volcanique avec une ouverture centrale au sommet pour faire rentrer la lumière. C'est fantastique et délirant !












Quand on sort de la maison, on peut voir son style artistique sur un mur derrière un bassin et sur un mobile devant le parking. Alors on aime ou pas …



Comme il est l'heure de manger, on file à Arrecife, la capitale. En plus, Eric a besoin d'aller chez un shipchandler pour trouver des anodes en zinc pour les moteurs du bateau.
Autour du port, la ville est un véritable labyrinthe à cause de travaux. De quoi piquer une crise de nerfs. Et comme on n'a pas trouvé nos anodes, on est vite partis pour aller retrouver Anuanua.
On re-traverse des étendues désertiques de lave (on ne vous met pas de photos supplémentaires, il y en a assez tout au long de l'article, je crois)
On fait deux brèves pauses. La première pour voir le Lago Verde, piscine vert émeraude qui a servi de fond d'affiche pour le film ''un million d'année avant JC'' dans lequel Raquel Welch porte un bikini en fourrure. On a bien vu le lac, mais le vert n'était pas du tout émeraude, sûrement à cause des nombreux nuages et puis y avait plus Raquel Welch !




Alors pour ceux qui ont la flemme d'aller chercher sur Google, voici une image du film devant le lac.


Du coup, nous sommes allés faire notre deuxième pause et voir Los Hervideros, deux grottes au fond desquelles la houle vient s'exploser en une gerbe d'écume. Bon, ça, c'est ce qui est écrit dans le guide touristique ; parce que nous, il n'y avait presque pas de houle donc pas d'écume !


Si vous aimez les paysages lunaires avec des airs de fin du monde, alors vous aimerez Lanzarote.

Sinon, restez chez vous.

mercredi 21 septembre 2016

Visite de Lanzarote

Anuanua est tout beau et nous avons repris notre place au mouillage devant Marina Rubicon.
En allant faire le plein de nourriture à Playa Blanca, à 20 minutes à pied par le bord de mer, nous passons devant une agence de location de voiture et réservons pour 50 € les 2 jours.
Le lendemain matin, nous récupérons une magnifique Clio toute rayée et cuite par le soleil pour partir à la découverte de Lanzarote.


Involontairement, nous commençons par la route des vins, mais heureusement nous sommes dimanche et toutes les bodégas sont fermées, ce qui nous évitera bien de rouler bourrés !
De chaque coté de la route, on voit le mode de culture traditionnelle de la vigne : chaque cep est planté dans une cuvette (pour recueillir un maximum d'humidité) et entouré par un petit muret de pierres sèches (pour le protéger du vent).


Nous arrivons à Teguise où l'on nous a dit qu'il y avait un marché avec des fruits et légumes, des vêtements et de l'artisanat. La ville est très jolie et il y a de beaux monuments car elle fut longtemps la capitale de l'île avant d'être détrônée en 1852 par Arrecife.


Le marché regorgeait de stands de fringues et de productions artisanales, mais de fruits et légumes, RIEN...
Aux Canaries, il faut croire qu'ils ne mangent jamais de légumes autres que patates, oignons et poivrons. On ne trouve quasiment que ça !
Nous continuons notre visite par un petit tour à la Caleta de Famara, qui est un spot de surf.


Nous empruntons ensuite une petite route offrant de jolis points de vue pour rejoindre le Mirador del Rio à l'extrémité nord de l'île.


El Rio est le nom de la passe qui sépare Lanzarote de l'île de La Graciosa. Le mirador est situé au sommet de falaises et offre une vue magnifique, même si le temps était en train de se couvrir.




Nous pensons à Brice en voyant 2 rochers qui lui rappelleront « les 2 frères ».


Nous reprenons notre balade en traversant des étendues désertiques et au sol noir complètement déchiqueté par les anciennes éruptions volcaniques avec en toile de fond les cônes des vieux volcans usés par les vents.


Nous nous arrêtons à Charco del Palo pour casser la croûte. Ce sont des français qui tiennent ce petit restaurant et nous apprennent que c'est un village naturiste. Mais nous n'en profiterons pas car la météo est contraire et nous restons plus de 3 heures à discuter avec eux en attendant que l'orage passe.
Normalement, il ne pleut qu'au mois de Février !

Retour au bateau pour une bonne nuit de sommeil car demain on a encore des kilomètres à faire...

dimanche 18 septembre 2016

Le bug du blog !

Comme vous l'avez sûrement constaté, le dernier article était un peu bizarre !
En effet, la qualité des connexions wifi, aux Canaries, est très aléatoire.
Alors, je viens de le corriger, donc si vous voulez avoir le VRAI article, je vous invite à aller le re-lire.

samedi 17 septembre 2016

De Fuerteventura à Lanzarote

Après avoir passé 12 jours à Puerto del Rosario, nous sommes allés au nord de l'île, à Corralejo.
Mouillage à l'abri du port, impeccable pour nous !




Corralejo est un important centre touristique où tous les jours des centaines de touristes partent visiter l'île de Lobos, font du jet ski, du kite surf, du paddle, de la planche à voile, du quad...... et il y a un nombre infini de restaurants et bars, tous aussi beaux grâce à leurs décorations originales.
Et surtout, depuis leurs terrasses, on peut admirer notre bel Anuanua !



Mais quand même, le paysage est magnifique de notre mouillage car nous apercevons un volcan .


Après 4 jours passés à se détendre, nous avons mis le cap sur l'île de Lobos à une demi heure au nord de Fuerteventura et là, que du bonheur, on se retrouve en pleine nature dans une eau turquoise et limpide.



Le mot lobo signifie loup en espagnol, mais, lobo marino est aussi le nom de l'otarie à fourrure. Mais il n'y en a plus sur l'île. De Isla de Lobos, on voit bien tout Fuerteventura.


Nous en avons profité pour faire un petit bain, on ne peut pas s'en empêcher quand l'eau est aussi transparente, pure, limpide......... 


En plus, c'est un parc naturel et une réserve marine , Du coup, il y a plein de beaux poissons que l'on peut voir en plongeant en surface.


On peut voir que notre ancre est juste posée sur le sol qui n'est fait que de roches et la chaîne qui entoure le rocher nous permet de ne pas déraper.



Toujours dépendants de la nature et de ses caprices, nous restons juste une journée et une nuit car le vent et la houle vont se lever.
Après une nuit bien tranquille, nous nous réveillons au milieu d'un aquarium et Delphine ne peut résister à l'envie de prendre un bain matinal. Peu importe la température de l'eau, elle plonge !

Jusque là, tout était bien !
Puis nous décidons de remonter l'ancre et, là, les choses se sont compliquées. Le rocher qui bloquait la chaîne et nous assurait de ne pas déraper pendant la nuit, ne voulait plus nous libérer ce matin !
Et nous avons bataillés pendant plus d'une demi-heure pour pouvoir faire remonter l'ancre complètement.
Oui ! Mais maintenant, c'était l'orin qui, lui aussi, ne voulait pas remonter. Après plusieurs tentatives de dégagement restées sans succès, Eric s'est résigné à plonger pour le libérer. C'est vrai que l'eau était bonne...


« Nous pouvons enfin quitter Isla de Lobos pour rejoindre Lanzarote que nous voyons au loin. »



« Deux petites heures d'une navigation au moteur car, comme d'habitude, nous avons le vent dans le nez ! »


« Et nous jetons l'ancre, près de Playa Blanca, devant Marina Rubicon où nous devons aller voir les tarifs pour mettre Anuanua à terre. »