mardi 6 septembre 2016

Fuerteventura - Puerto del Rosario

Pour changer un peu de nos travaux de couture, nous sommes allés découvrir Puerto del Rosario à pied. La ville n'est la capitale de l'île que depuis 1860 ; avant ce n'était qu'un hameau de pêcheurs.
Ce qui implique qu'il n'y a absolument aucun monument historique à voir !
Pour combler cette lacune touristique, la municipalité a fait ériger autour du cœur de la ville de nombreuses sculptures plus ou moins réussies …







L'église Nostra Senora del Rosario qui a donné son nom à la ville est plutôt mignonne.


Bon ! Puerto del Rosario, c'est un mouillage gratuit à 2 coups de rames de toutes les commodités, mais nous avons besoin de partir à la découverte de l'île.
Nous louons donc une Kia pour 38 € la journée et direction le Nord.
Arrêt aux dunes de sable de Corralejo.







Corralejo, station balnéaire, aucun intérêt !
Ensuite, on traverse des paysages désertiques et pierreux pour atteindre El Cotillo qui est un joli petit port assez original...


Puis re-désert et cailloux pour atteindre Los Molinos, une superbe crique avec de l'eau turquoise et pleins de touristes !






Ensuite, direction La Oliva, au centre de l'île.
On s'arrête dans un centre de production d'Aloé Vera. Notre charmante hôtesse, Camilla, nous donne tout un tas d'informations sur la production, la transformation et l'utilisation de la plante.
Nous échangeons aussi sur l'alimentation naturelle pour rester en bonne santé.
Nous apprenons aussi qu'elle a vécu pendant 3 ans sur un bateau avec ses parents, qu'elle est arrivée ici un peu par hasard et que la vie super tranquille de Fuerteventura lui plaît beaucoup.
Mais, pour en revenir à l'aloé vera, la conservation des produits devant être faite au frigo et que nous n'en avons pas, elle nous donne 2 feuilles et dit à Delphine comment les utiliser.



Ravis de cette belle rencontre, nous continuons vers Betancuria, capitale historique de l'île.
Le musée archéologique parlant des premiers habitants de l'île est fermé pour cause de travaux ! Pas de bol !
On décide de se balader dans la ville, mais il n'y a pas grand chose à voir, sinon une jolie église … mais, à 1,50 € l'entrée, on préfère rester dehors ; on est pas des vaches à lait !
Et puis, il est 13 H, l'heure de manger, alors on rentre dans un petit resto avec terrasse ombragée, et on demande le prix d'un plat alléchant proposé à l'entrée. Le patron soupire et nous répond dédaigneusement de regarder le prix sur une carte qui traîne sur une table inoccupée.
Et bien, la carte, on ne l'a même pas regardée et on est partis de ce patelin merdique !
Et, on a bien fait : à quelques kilomètres de là, à Pajara, un petit resto qui ne payait pas de mine, proposait le menu du jour à 5 € !
2 plats + café ou dessert …
En plus, c'était bon et copieux !
Le ventre plein, nous avons repris la route vers le Sud et, après avoir traversé des immensités désolées de pierres et de cailloux, nous sommes arrivés à Gran Tarajal, où Yves et Cécile pensent venir avec leur voilier pendant quelque temps.






Et bien ! On espère qu'ils ont un stock d'anti-dépresseurs bien fourni, parce que c'est la marina la plus déprimante qu'on connaisse aux Canaries !
Loin de la ville, dans un cadre morbide, sans aucune vie nulle part !
Nous nous empressons donc de remonter vers Puerto del Rosario en passant par Tefia où se trouve la reproduction d'un hameau paysan de jadis. Mais nous arrivons trop tard : c'est fermé ! Nous ne verrons donc qu'un moulin, l'extérieur des bâtiments et les enclos des animaux. On a fait un petit coucou à un bébé dromadaire et à quelques chèvres au pelage original...





La fin de la journée et la luminosité changeante nous offre de beaux paysages aux couleurs profondes et dorées.


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